art moderne

  • "BLUE FLOWERS' (2023) Vendu

    "BLUE FLOWERS", mon premier tableau Pop Art peint il y a 2 mois, a déjà trouvé un acquéreur...elle est partie en Normandie, embellier une jolie demeure! J'en suis ravie...

     

    Blue flowers3

     

  • Le Cubisme et Picasso...

    Le Cubisme :

    Le Cubisme est un mouvement artistique du début du XX e siècle, qui constitue une révolution dans la peinture et la sculpture, et influence également l'architecture, la littérature et la musique. Le cubisme est un mouvement d’avant-garde du XXe siècle qui a révolutionné la représentation par la géométrisation.

    Le cubisme prend essentiellement sa source dans les travaux de Paul Cézanne, qui cherche à créer un nouvel espace pictural non basé sur une simple imitation du réel.

    Les objets sont fragmentés, analysés, dessinés sous plusieurs angles de vue et rassemblés dans une forme abstraite au lieu d'un objet représenté d'un seul point de vue.

    Picasso est, avec Braque, le fondateur du cubisme et initié l'Art Moderne au XXème siècle.

    Le cubisme propose une déconstruction conceptuelle du réel, jamais abstraite, mais démultipliant les points de vue sur l’objet. Les sujets sont souvent empruntés au quotidien.

    Des déclinaisons du cubisme existent également à l’international, et dans d’autres pratiques artistiques telles que la sculpture et l’architecture. Étape décisive de l’histoire de l’art, ce mouvement est l’une des voies qui ont conduit l’art moderne vers l’abstraction.

    « Le cubisme est l’art de peindre des ensembles nouveaux avec des éléments empruntés non à la réalité de vision, mais à la réalité de conception. » Guillaume Apollinaire

    Le mot cubisme est prononcé pour la première fois par Henri Matisse au sujet d’une toile de Georges Braque datant de 1908. Sous l’influence de Cézanne qu’ils avaient découvert, Braque et Picasso ont en effet adopté une nouvelle perspective esthétique au cours de l’année 1907. Ils cherchent à représenter le réel non pas mimétiquement, mais en le géométrisant, sans jamais atteindre l’abstraction. Les formes se découpent en de multiples facettes, comme autant de « cubes », montrant l’objet selon une perspective impossible dans la réalité. Les artistes ne cherchent plus la représentation en trois dimensions (illusionniste), mais en quatre dimensions, ce qui atteste de la nature conceptuelle de leur dessein esthétique.

    En 1907, Picasso peint les Demoiselles d’Avignon dans son atelier parisien. L’œuvre est parfois présentée comme le manifeste de cette nouvelle esthétique, marquée par la découverte de la sculpture africaine, aux formes synthétiques. De nombreux artistes emboîtent le pas à Picasso, mais c’est Braque qui devient le premier compagnon de route de l’Espagnol. Ils collaborent étroitement, notamment en 1909, et élaborent un cubisme dit analytique, très hermétique, à la palette restreinte, aux effets de perspective complexes. À leurs côtés, d’autres artistes fondent aussi leur laboratoire, notamment le groupe dit de Puteaux (Albert Gleizes, Jean Metzinger, Fernand Léger…), réuni autour des frères Duchamp.

    Dans les années 1910–1914, le cubisme évolue. Braque et Picasso égayent leur palette et font usage de nouvelles techniques, notamment le collage (on évoque à ce sujet la période synthétique). Mais les deux peintres, soutenus par le marchand Daniel-Henry Kahnweiler, n’exposent pas aux Salons. Le public d’amateurs a plutôt connaissance des recherches des artistes de Puteaux, notamment Gleizes et Metzinger, qui exposent, quant à eux, dans les Salons parisiens et dans un Salon dédié au cubisme : le Salon de la Section d’or. Ces autres cubistes proposent une approche moins radicale et utilisent ce style pour revisiter des thèmes classiques et modernes. La sculpture, également, n’est pas en reste. Des artistes tels que Lipchitz et Archipenko adhèrent au cubisme après Picasso, qui s’est, lui aussi, essayé à la sculpture au cours des années 1910.

    L’histoire du cubisme dans les années 1910 est marquée par son affrontement avec le futurisme italien. Les deux avant-gardes sont en rivalité. Marcel Duchamp qui appartient au groupe de Puteaux, fait les frais de cette dispute en exposant son célèbre Nu descendant un escalier au Salon des Indépendants de 1912. Avec cette figure dont le mouvement se décompose dans l’espace, les cubistes français lui reprochent d’être trop futuriste. L’artiste est mieux reçu à New York, où il présente ses œuvres à l’Armory Show en 1913.

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